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Aujourd'hui, les entreprises sont plus que jamais engagées dans une démarche RSE, et intègrent de plus en plus les préoccupations sociales et environnementales de la société qui nous entoure. Au cœur de leur activité et pour répondre aux besoins de leurs clients, de nouvelles attentes émergent, portées par une conscience plus environnementale, durable et humaine : achats responsables, développement durable, labellisation, parité, diversité, inclusion... sont aujourd'hui de véritables vecteurs de croissance.
Dans cet ouvrage, nous vous proposons les clés d'une démarche responsable fondée sur le rôle que joue chaque entreprise, mais surtout dans la vie de ses collaborateurs, de ses clients et de ses partenaires.
Créer du sens, c'est peut-être avant tout : accepter et encourager l'influence positive qu'une entreprise peut avoir sur le monde !
Afin de ne pas être réduite à une simple opération de « verdissement » ou de marketing, la démarche RSE se doit d’être en tous points particulièrement aboutie du projet à sa réalisation concrète. Il convient de ne pas céder à la facilité en recourant au greenwashing ou au social washing, concepts nébuleux voire frauduleux dénoncés notamment par les consommateurs.
accordée par les salariés à la RSE et l’importance présupposée pour la direction de leur entreprise. »
C’est la raison pour laquelle les entreprises doivent s’attacher à travailler davantage leur discours de preuve en y intégrant des éléments probants, mesurables et concrets.
Pour adhérer en toute confiance à la RSE, les consommateurs et/ou les collaborateurs attendent notamment de l’entreprise de la transparence et une argumentation solide. Cette exigence majeure est à prendre en compte par les entreprises pour éviter de perdre en attractivité et en compétitivité.
Un comportement de défiance voire de méfiance vis-à-vis de la RSE a été observé dans le Baromètre de perception de la RSE réalisé par le MEDEF en 2021 révélant « un décalage significatif entre l’importance
"Pour être convaincante, l’entreprise doit s’engager dans une démarche RSE accessible à tous les collaborateurs et disposer d’expériences tangibles, irréfutables ou factuelles aux yeux de tous. Le message en sera d’autant plus transparent." - Marie-Laure LARCHER, Directrice EHS chez GXO
D’une manière générale, compréhension des sujets de l’enquête permet de constater pour chaque sujet un décalage significatif entre l’importance accordée par les salariés et l’importance présupposée pour la direction de leur entreprise. Cette différence est notable entre les catégories socioprofessionnelles sur la relevant du développement durable, mais aussi sur la connaissance des fonctions et actions RSE en entreprise.
Par exemple, 81 % des cadres identifient au moins une action RSE dans leur entreprise, contre 66 % des employés et 57 % des ouvriers. - Baromètre de la perception de la RSE du MEDEF, synthèse des résultats 2021 – 3ème édition.
Embarquer l’écosystème dans une dynamique de transformation est une opération délicate car il ne
faut pas perdre de vue la quête de sens quotidienne des collaborateurs dans un contexte de crises.
Le monde de l’entreprise a profondément changé et les modèles préexistants ne font plus recette. Les collaborateurs et en particulier les jeunes attendent du sens dans leur travail et interrogent de facto l’entreprise sur sa raison d’être sociale et environnementale. Le législateur a d’ailleurs offert aux entreprises qui le souhaitent la possibilité de se doter d’une « raison d’être » (nouvel article 1835 du code civil).
L’un des défis majeurs consiste à entrer dans une nouvelle dynamique et à trouver une nouvelle définition du travail dans l’entreprise, avec davantage de transversalité et une approche coopérative.
En donnant plus d’autonomie aux acteurs de terrain, l’entreprise gagne en visibilité et en lisibilité sur ses actions RSE et améliore la confiance et l’attachement à l’entreprise. Dans cette évolution, la communication interne et l’accès aux informations sont essentiels pour faciliter l’appropriation du projet RSE par les collaborateurs.
"L’image de l’entreprise ne doit pas être LA quête dans la démarche RSE. La quête doit être la réduction de l’impact de nos activités sur la société et c’est par des actions concrètes que nous y arriverons et construirons l’image de l’entreprise." - Bertrand SWIDERSKI, Chief Sustainability Officer chez CARREFOUR
Aucune entreprise ne peut prospérer durablement et authentiquement au sein d’un environnement qui se dégrade. Aucune entreprise ne se développe économiquement et socialement sans un effort volontaire et constant de progrès.
Aucun actionnaire, aucun dirigeant, aucun salarié aucun fournisseur, aucun client n’est motivé à l’idée de travailler chaque jour au succès d’une entreprise qui ne vise pas un développement intégral, une harmonie entre le macrocosme et le microcosme, entre l’interne et l’externe, entre la performance économique et la performance sociale, sociétale et écologique. - L’entreprise Full-RSE – étude de l’Institut de l’Entreprise, la FNEGE et PwC France et Maghreb – 2022
Si la fonction même de RSE doit encore s’affirmer et être davantage écoutée dans les écosystèmes, il est indiscutable que l’entreprise a tout à gagner à mener un dialogue en interne, à tisser des ponts entre la RH et la RSE, entre la supply chain et la RSE etc. À la clé, une amélioration de la performance, un sentiment d’appartenance et d’utilité décuplé, une culture entreprise renouvelée, une meilleure fidélisation des talents, une attractivité envers des candidats ou encore une marque employeur optimisée.
