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Sensibiliser au lean pour performer : découverte d'une solution digitale ludique

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Sensibiliser au lean pour performer : découverte d'une solution digitale ludique

Retranscription écrite de la table ronde : "Sensibiliser au lean pour performer : découverte d'une solution digitale ludique"

Le Mar 07, 2023

Sensibiliser au lean pour performer : découverte d'une solution digitale ludique

Noémie Benatouil, directrice clientèle de Civitime et Alban Péan, directeur marketing chez Civitime, ont eu le plaisir d'animer une table ronde : "Sensibiliser au Lean pour performer : Découverte d'une solution digitale ludique" en compagnie de Carlos Cardoso, Fondateur d’Apilean.

Cette table ronde s'est rythmée autour de plusieurs questions et sujets centraux sur le Lean Management, ainsi que la présentation du nouveau pour sensibiliser et engager ses équipes sur le Lean à grande échelle.

Le replay de ce webinaire est disponible en format vidéo, juste ici.

Et voici la retranscription écrite :

Le lean moderne

Carlos Cardoso :

“Il existe de multiples définitions du Lean, chez Apilean on aime bien appuyer sur le côté développement des compétences. C’est-à-dire qu’il y a plusieurs approches, certains vont se concentrer directement sur le lean en appliquant des outils et en faisant faire par d’autres avec un embarquement qui est parfois moyen ce qui donne des résultats à court terme mais qui s’effondre par manque d’embarquement des collaborateurs. Notre leitmotiv c’est vraiment la philosophie du lean et d’insister sur la dimension culture managériale. Une culture managériale qui est centrée sur les clients et sur les collaborateurs dans une démarche de développement des compétences.

Le lean, c’est donner des compétences à des personnes pour qu’elles améliorent elles-mêmes la performance globale de leur entité.

Il y a beaucoup d’outils et de formations pour tous les secteurs d’activité mais selon moi ce qui est important c’est de pratiquer au quotidien la transmission de compétences dans un climat de confiance propice à l’amélioration continue. Ce climat de confiance doit être instauré par le management, et lorsque le manager lâche prise, qu’il fait confiance à son équipe et leur donne les moyens de réussir, on se rend compte que les collaborateurs trouvent eux-mêmes des idées d’amélioration, qu’ils mettent en place ce qui les rendent fiers et encore plus engagés dans leurs missions au sein de l’entreprise. Le lean c’est accueillir les problèmes sans les cacher et travailler sur leur résolution.

Chez Apilean, nous sommes fiers d’avoir lancé, il y a 3 ans, un baromètre sur le lean. Il a donc été créé durant la période du Covid qui a été un moment de fortes remises en question sur la pratique du lean et de la formation, notamment par la question du distanciel. Dans ce baromètre on retrouve chaque année, une vingtaine de questions avec des centaines de réponses à chaque fois très ciblée, puisque ce sont des directeurs de lean ou directeurs d’usines qui répondent et l’année dernière nous avons fait un débriefing de ce baromètre avec 3 grands experts du lean : Alstom, Airbus et Covea.

J’ai sélectionné 2 questions sur ce baromètre qui me semble parmi les plus pertinents :

  • Est-ce qu’il a du changement à réaliser d’une année sur l’autre ?

On peut voir ici que les réponses prédominantes sont pour la progression de la formation et de la sensibilisation au lean management.

  • Vos ressources en interne vous permettent-elles de relever les défis du lean de demain ?

Il y a près de 6 entreprises sur 10 qui nous disent ne pas être aptes à révéler les futur défis du lean, nous avons donc besoin de continuer d’accompagner, former et recruter sur ces démarches.”

Alban Péan :

“On remarque que la RSE et le lean ont un point commun mais, en quoi le lean permettra de respecter davantage l’Homme et l’Environnement demain ?

On peut voir à travers les verbatims qui ressortent du baromètre du lean, que l’on parle de développement, de collaborateurs, de gaspillage, de compétences… autant d’éléments importants aujourd’hui pour la performance social (impliquer les collaborateurs dans les pratiques), économique et environnementale (le principe du juste nécessaire, réduction de la surconsommation…).

Il est nécessaire que les départements du lean management et de la RSE puissent mieux échanger ensemble demain pour que cette performance globale se retrouve du côté social, environnemental et économique.”

Carlos Cardoso :

“C’est un sujet en effet, je pense que l’on a souffert pendant des années, de manque de communication autour de l’impact du lean sur la planète. Il a trop souvent été associé à la performance et la productivité durant des années au détriment de l’impact positif qu’il peut avoir sur le monde. Améliorer les processus évite de créer 3 fois la même pièce avant que de trouver la bonne, mieux gérer ses flux permet de ne pas faire de trajet à vide, etc. On a donc un vrai rôle aujourd'hui autour de la communication pour dire que le lean est aussi un bénéfice et une solution pour réduire son impact environnemental. Les bénéfices sont donc pour les clients, les collaborateurs, la pérennité de l’entreprise et l’environnement dans lequel elle évolue.”

Qu’est-ce que la RSE ?

Alban Péan :

“Lorsque l’on parle de la RSE, on est sur la prise en compte des enjeux sociétaux et environnementaux actuels, pour faire en sorte de lier la performance de l’entreprise tout en repensant les process pour atteindre la sobriété voire l’impact positif sur ces sujets.”

Sensibiliser et engager par la gamification

90 % des collaborateurs de plus de 45 ans reconnaissent que la gamification les motiveraient à réaliser certaines tâches au travail - Talent LMS, 2021.

Alban Péan :

“Notre coeur de métier chez Civitime c’est l’engagement des collaborateurs par le biais de la gamification. La gamification c’est l’utilisation de mécaniques de jeu intégrées dans des contextes autres que le jeu. Ici, le lean n’est pas un jeu mais pour susciter l’intérêt, donner envie aux personnes de se plonger au coeur du sujet et de les faire potentiellement devenir des ambassadeurs du sujet, on va utiliser la gamification.”

Noémie Bénatouil :

“Le principe du serious game est de partir de sujets sérieux que l’on va gamifier pour apporter un côté ludique et faire passer des messages plus facilement auprès des collaborateurs.”

Alban Péan :

“Aujourd’hui, il y a 9 leviers d’engagement représentés par la gamification, sur lesquels on va s’appuyer pour susciter l’intérêt et l’adhésion d’un collaborateur.

Pour prendre l’exemple de l’Aversion à la perte, ce levier est beaucoup représenté par les ventes privées, avec la notion de timing et un chronomètre pour pousser à l’action. La gamification est présente partout sous différentes formes aujourd’hui, est nous y sommes confrontés régulièrement sans nous en rendre compte la majorité du temps.“

Noémie Bénatouil :

“Ce qu’il faut avoir en tête, c’est que l’ensemble des collaborateurs ne vont pas être sensible aux mêmes leviers de gamification, l’idée des contenus Civitime est de faire en sorte d’activer un maximum de ces leviers pour embarquer un maximum de collaborateurs.”

Alban Péan :

“Les collaborateurs ont différents niveaux de maturité sur le sujet du lean en entreprise, ainsi, il est essentiel d’adapter ses messages en fonction du niveau d’engagement du collaborateur sur ce sujet. Par exemple, un opérateur qui maîtrise les enjeux et qui est convaincu par la mise en place du lean au sein de son entreprise, ne va pas avoir besoin de messages dont l’objectif est de générer son intérêt ou encore de le convaincre mais il va plutôt falloir susciter sa participation à la mise en place du lean.

Ainsi, chez Civitime nous utilisons un premier épisode de jeu pour déterminer le niveau d’engagement sur lequel est situé le collaborateur :

  1. Phase de sensibilisation : prise de conscience des enjeux
  2. Phase d’adhésion : convaincre de l’intérêt du projet
  3. Phase d’implication : rendre le collaborateur acteur
  4. Phase de valorisation : créer un réseau d’ambassadeurs

Ensuite, le collaborateur pourra intégrer la formation à son rythme et ainsi monter en compétences et en connaissances sur le sujet pour être en mesure d’agir et promouvoir le lean en entreprise.”

Présentation du contenu : Lean Factory

Noémie Bénatouil :

“Pour expliquer comment nous avons pensé l’univers Lean Factory, notre fonctionnement aujourd’hui c’est de prendre un contenu que nous allons intégrer dans un contenant pour proposer un produit clé en main et ajustable à la fois. Donc ici nous sommes dans un univers industriel mais si demain vous voulez être dans un univers services ça peut tout à fait être adapté, le décor peut-être changé, le storytelling peut changer, aujourd’hui on vous propose un produit fini mais qui peut parfaitement être personnalisé et retravaillé en fonction des sujets, des besoins et de la profondeur des connaissances que vos collaborateurs ont déjà.

L’idée c’est de partir du canevas pédagogique, donc du squelette du jeu, ici nous sommes parti sur le béaba du lean, le lean kézako, pour pouvoir s’adresser au niveau de connaissance le plus bas sur le sujet notamment pour convenir à des débutants ou encore de nouveaux arrivants dans l’entreprise. Mais si votre cible représente des collaborateurs déjà sensibilisés sur le sujet du lean alors on partira sur de la customisation de contenu pour s’adapter vraiment à votre contexte et aller plus loin sur le sujet et dans la personnalisation.”

Carlos Cardoso :

“L’architecture de ce jeu s’adresse à des personnes qui souhaitent découvrir le lean à travers des concepts clé et avoir quelques outils pour débuter. Il peut vraiment s’adapter à tous les types de secteurs d’activité et à tous les départements de l’entreprise.

Au niveau du contenu nous avons découpé le sujet en quatre parties :

  1. L’introduction au lean management, les concepts clé
  2. Les bénéfices du lean pour les différentes parties prenantes et l’environnement de l’entreprise
  3. Les postures managériales qui sont très importantes pour la réussite d’un projet lean avec des concepts clés et des données terrains
  4. Une boite à outils amenée avec des contextes pour comprendre quel outil il faut utiliser dans telles ou telles circonstances”

Le contenu est-il disponible dans plusieurs langues ?

Noémie Bénatouil :

“Je vous confirme qu’il est disponible en multilingue, la plateforme supporte tous les alphabets et on peut traduire le contenu en toutes les langues possibles. D’ailleurs tous les collaborateurs quelque soit le pays où la langue du jeu auront accès à la même expérience de jeu et seront sur le classement global.

Au sein de la plateforme Civitime, on retrouve la mécanique d’avatar pour se créer un personnage virtuel à son image, et la notion de clan c’est-à-dire la création d’équipes qui favorise la participation pour soi mais aussi pour un groupe et aller chercher une première place dans le classement global.

Lorsqu’on arrive sur la plateforme, on choisi également un épisode à réaliser, ensuite on débute avec un storytelling ici une sorte d’enquête. Le collaborateur va ensuite pouvoir rentrer dans les différentes zones de l’usine pour réaliser les différentes missions qui lui sont proposées qui vont être représentées par des tests sur le sujet du lean avec des mini-jeux. Comme nous sommes sur de la sensibilisation, le but est toujours d’expliquer les choses une fois le jeu réussi pour aller plus loin ou si ce n’est pas réussi une explication est proposée également, pour en apprendre plus sur le sujet.

Chaque chapitre dure à peu près 5 min de jeu ce qui fait un total de 20 min, il est tout à fait possible de le faire en 4 fois 5 min en fonction du besoin, des disponibilités et du contexte en entreprise.”

Alban Péan :

“Nous avons créé dans ce jeu avec Apilean un contenu sur les fondamentaux du lean management et si demain on souhaite aller plus loin et créer un contenu plus poussé sur le lean c’est complétement réalisable.”

Comment s’assure-t-on que les collaborateurs passent du temps sur la plateforme ?

Noémie Bénatouil :

“Notre travail ne s’arrête pas à seulement vous livrer des contenus avec des contenants, mais c’est aussi de travailler toute la partie amont c’est-à-dire la communication en interne et celle-ci sera adaptée en fonction des besoins. L’emailing, le réseau social interne, les campagnes d’affichage… on s’adapte sur tous les canaux de communication interne qui sont utilisés dans l’entreprise pour transformer le collaborateur en joueur et qu’il ai envie de revenir par la suite.”

Alban Péan :

“L’acquisition et la rétention des joueurs sont importantes pour nous et le rôle du middle management en entreprise est essentiel pour motiver les collaborateurs à venir sur la plateforme.

Il faut voir cette solution comme un dispositif à mettre en place pour animer des temps forts donc en complémentarité avec d’autres actions en présentiel comme des ateliers par exemple. Ce dispositif est mis à disposition des collaborateurs pendant 1 an donc il est possible de le mettre en place dans différents départements de l’entreprise à différents moments de l’année.”

Comment éviter la répétition ou l’ennuie des collaborateurs ?

Noémie Bénatouil :

“Aucun risque, on possède plein d’univers de jeu différents, de nombreux levier d’engagement différents, aujourd’hui chez nos clients on élabore un programme avec en moyenne 4 épisodes sur l’année voire on peut s’engager sur plusieurs années. Nous avons l’habitude de le faire et on sait que ça fonctionne, le principal c’est de varier les sujets ou les manières de l’aborder et de varier les univers de jeu pour éviter les redondances et donc l’ennuie. Il y a aussi les évènements multijoueurs qui rythment l’année, pour créer un effet d’émulation collective divertissant.”

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